La qualité des eaux de baignade jugée satisfaisante par le ministère de la Santé en 2011

Chaque année, le ministère de la Santé dresse un bilan des analyses effectuées par les agences régionales de la santé (ARS) sur les sites de baignade à partir de plus de 30 000 prélèvements d’eau dans 3 000 zones de baignade en eau douce et en eau de mer. Pour les réaliser, les ARS travaillent en concertation avec les personnes responsables des eaux de baignade⁽¹⁾ et les collectivités concernées.

Plus de 1 700 points contrôlés

« Les résultats de ces analyses pour 2011 confirment le bon niveau de qualité des eaux de baignade en France», déclare le ministère de la Santé dans un communiqué. Concrètement, durant la saison balnéaire 2011, ce sont au total 3 323 points de contrôle (2 028 en eau de mer et 1 295 en eau douce) répartis sur 1 763 communes, de 93 départements de la métropole et d’outre-mer, qui ont fait l’objet de 34 360 prélèvements d’eau représentant plus de 68 700 analyses microbiologiques.

« Le taux de conformité atteint en 2011 la valeur élevée de 97,5 %, avec des résultats très proches en eau douce ou en eau de mer et une amélioration de la qualité au regard des chiffres obtenus en 2010 (le taux de conformité était alors de 96,8 %) », souligne le ministère.

Les analyses effectuées ont fait permis de dresser le bilan suivant :

• eau de bonne qualité (eaux conformes) : 67,7 %
• eau de qualité moyenne (eaux conformes) : 29,5 %
• eau pouvant être momentanément polluée (eaux non conformes) : 2,4 %
• eau de mauvaise qualité (eaux non conformes) : 0,1 %
• eaux ne pouvant être classées (nombre insuffisant de prélèvements) : 0,3 %

Les résultats des contrôles sont mis en ligne, en temps réel, durant toute la saison balnéaire sur un site dédié du ministère chargé de la Santé.

Renforcement de la vigilance

Cette vigilance à l’égard de la qualité de l’eau va se renforcer dès l’année prochaine, car à partir de 2013, les règles de classement des eaux de baignade vont évoluer pour améliorer la prise en compte du risque sanitaire et pour mieux informer localement le public, « notamment par l’utilisation de pictogrammes harmonisés à l’échelon européen », souligne le ministère.